Lindsey Baker, sixième année. Un nom qui peut susciter des souvenirs pour certains, mais qui n'éveille aucune reconnaissance pour d'autres. Les gens de l'Université d'Auckland sont mal aisés, parfois attristés, parfois apeurés. Tout cela avec raison. Le 25 juin 2017, une lettre de suicide est retrouvée dans la chambre de Lindsey Baker, qui avoue s'être suicidée, bien que son corps reste introuvable. Ce suicide en surprend plus d'un. Pourtant, cet acte est pratiquement oublié aujourd'hui. Ce sont les conséquences de celui-ci qui restent dans l'esprit de tous. Vous voyez, cette université n'est pas exemplaire. Les gens sont cruels les uns envers les autres et personne ne semble se soucier de leurs actions. Jusqu'à ce quelqu'un y mette un frein éphémère en s'enlevant la vie. La jeune victime avait fait des cassettes audio avant de passer à l'acte, dénonçant les fautes et erreurs de chacun. Cela met la pression aux coupables qui tentent de garder le secret des événements le plus longtemps possibles auprès de tous et surtout, de l'institution. Sous la culpabilité, les treize fautifs s'intègrent au sein de l'association d'élèves que l'Université elle-même a créé afin de combattre l'harcèlement et les agressions. Bien au contraire des bonnes intentions, ces sept étudiants n'ont pas dans l'esprit de rendre justice, mais plutôt de se sauver la peau en contrôlant ce qui se passe réellement. Les tensions se perpétuent et plus rien ne va. Les confréries perdent les pédales, les parents des étudiants, qui habitent la Nouvelle-Zélande, sont inquiets, les pétitions sont de plus en plus fréquentes et l'Université ne sait plus quoi faire pour arrêter ces enfantillages mortels. Entre secrets, rumeurs et révélations, entre hostilités, chamailleries et guerres, il n’y a pas un faussé, mais un petit pas. À vous de choisir si votre position se retrouve parmi les agresseurs ou les agressés.